Flash d'informations

"Oui... un peu plus qu'Edward je crois même!"

La curiosité de sa petite la soeur l'amusait. C'était drôle de la voir s'intéresser à ce genre de détails. À 10 ans, elle n'était pas du tout intéressé par les garçons. Maintenant, ça devait faire partie de ses préoccupations quotidiennes, comme toutes bonnes adolescentes.

"On m'a dit qu'ils étaient en rencontre avec le ministre, qu'ils nous rejoindraient dans la salle à manger pour 10h00..."


Il ignorait pourquoi le roi et la reine rencontraient le ministre aujourd'hui, c'était assez exceptionnelle pour un dimanche. Probablement y avait-il une urgence où était-ce simplement un visite de courtoisie à cause des évènements récents.

Amélia resta surprise d'entendre le mot apollon sortir de la bouche de sa petite soeur afin de décrire son fiancé. Ça la secouait de voir une adolescente aussi dégourdie prendre la place de la gamine qu'elle avait en mémoire. Elle descendit aussi du lit de son côté.

"Tu t'habilles et tu nous rejoins?"

"Wouah! Un autre géant!!"

La jeune femme s’était dirigé vers sa penderie pour sortir ce qu’elle porterait pour la journée. Ils iraient probablement en famille à l’hôpital pour visiter.

" Je mangerais bien des pancakes… "

Lorsqu’Amélia était descendue du lit, Olivia était déjà revenue près de son lit et y avait déposé les vêtements qu’elle avait choisi.

"Je vous rejoins… "

Dès que sa sœur avait franchi le pas de la porte, Olivia s’était tranquillement changé laissant son pyjama comme ça sur le lit. Elle avait enfilé des vêtements simples, mais élégant. Lorsque ce serait fait, elle traverserait.


(désolée cest pas mon meilleur je m’endormais)

"C'est un Américain, là-bas, tout est une taille plus grande!"

C'est tout ce qu'elle trouva à répondre à la remarque d'Olivia. Andrew était un homme assez imposant de sa taille et de sa forme physique. Il n'était pas seulement grand mais aussi très costaud et ça convenait très bien à Amélia.

Laissant de l'intimité à sa petite soeur, Amélia referma derrière elle retournant à sa chambre. En chemin, elle s'arrêta devant celle d'Alexandre mais trouva la pièce vide. Un majordome l'informa qu'il venait tout juste de quitter pour se diriger à la salle à diner. Ne tardant pas plus, Amélia retrouva ses appartements où sa fille et son homme profitaient de ce moment tranquille pour se reposer. En entendant la porte se fermer, Ophélia se leva tranquillement en prenant appuie sur son papa. Elle fit un large sourire à sa maman. La nuit avait été courte mais il faisait déjà bien claire dehors. Elle ne comprenait pas vraiment le concept de décalage horaire.

O : "Ho papa, regarde, c'est maman! Elle est très jolie ce matin!"

Elle répétait ce qu'elle avait l'habitude d'entendre son père dire. La jeune maman ne put que sourire devant la bouille aussi adorable de la petite blondinette qui venait de gentiment la complimenter.

A : "C'est gentil Ophélia! Toi aussi, tu es toute souriante... Tu veux t'habiller pour aller prendre le petit déjeuner ou bien rester en pyjama?"


O : "En pyjama... Des céréales?"

A : "Il y a surement des céréales, je crois qu'il va y avoir des crêpes aussi, plein de bonnes choses! Est-ce que papa vient?"

Ophélia se retourna vers son papa encore bien étendu dans le lit et s'approcha de son visage puis s'était accroupit bien proche de lui^^. Elle lui remonta un peu la paupière avant de dire :

O : "Oui oui, il fait semblant de faire dodo!"

Alors Amélia s'était approché du côté du lit pour venir donner un bisou à son chéri et lui chatouiller un peu les côtes histoire de le sortir de sa torpeur. Ophélia éclata de rire en voyant sa mère faire et s'était un peu écarté ne voulant pas être la prochaine victime des chatouilles.

Andrew somnolait un peu sur le lit lorsqu’Ophélia avait pris appuie sur lui pour se lever, il avait à peine ouvert l’œil pour voir ce que faisait sa fille, puis, il avait regardé sa fiancée avant de refermer l’œil. Ophélia avait raison, sa maman était très jolie. Il écouta tranquillement la discussion entre la maman et sa fille. Bientôt, Ophélia revenait vers lui et lui remontait la paupière pour voir s’il dormait et annonça à sa maman que papa faisait semblant de dormir. Il attendit qu’Amélia s’approche et lui offre un bisou avant d’ouvrir les yeux. Ophélia s’Était enfuie pour ne pas se faire chatouiller. Andrew, tant qu’à lui, avait attrapé Amélia pour la chatouiller un peu à son tour. Il avait attiré sa belle vers lui pour l’embrasser à nouveau. Il s’était finalement assis dans le lit.

« C’est bon… je me lève! »

Andrew avait sorti les jambes du lit pour ensuite se lever. Il avait attrapé sa petite puce la soulevant dans les airs. Olivia cogna bientôt à la porte et attendit sagement qu’on lui ouvre la porte.

« Ohhh Ophélia, tu veux bien aller ouvrir la porte? »

Andrew avait posé un bisou sur la joue de sa fille et l’avait posé au sol. Il se demandait bien qui pouvait sonner.

Avec sa force, Andrew n'eut aucun mal à faire chavirer Amélia dans le lit pour la chatouiller. Beaucoup plus chatouille que lui, elle s'était mise à rire et pour l'empêcher de continuer, elle avait essayé de lui attraper les mains. Quand il s'était arrêter, il avait mérité un petit bisou. Se croyant hors de danger, Ophélia s'était rapprocher de ses parents, papa se levait et maman s'assoyait sur le coin du lit. Quelqu'un cognait à la porte et Andrew proposa à Ophélia d'aller ouvrir la porte. Sans se poser de questions, la petite fille se lança dans une course en cette direction et fit ce qu'on lui demandait. Elle regarda qui c'était d'un air timide, elle ne la connaissait pas alors elle referma la porte.

Oph : "Papa, je sais pas c'est qui!"

Amélia eut un petit rire et vint la rejoindre, ouvrant à nouveau à sa petite soeur.

"C'est Olivia, ta tante, c'est la petite soeur de maman!"

Oph : "Ah... bon!"

Elle retournait timidement vers son papa et demanda à être prise. Elle était habituellement très sociable mais comme elle n'était pas dans un environnement familier, elle se gardait une petite gêne.

A : "Andrew, je te présentes Olivia, et Olivia voici Andrew et Ophélia, ma famille!"

Après quelques chatouilles et un autre baiser, il avait libéré sa petite amie. Ça l’avait été très rapide. Il caressa doucement le dos de sa fiancée en observant Ophélia qui allait ouvrir la porte. Il ne put s’empêcher de rire en voyant la petite qui refermait la porte immédiatement. Amélia était allée rejoindre la petite et avait ouvert la porte à une adolescente blonde. Elle devait être la sœur d’Amélia. Nul doute là-dessus. Olivia s’était accroupie à la hauteur de celle qui était apparemment sa nièce et lui avait souri. Elle trouvait que sa nièce avait un mignon petit accent comme sa sœur le lui avait dit.

"Bonjour Ophélia!"

Elle avait fait un petit sourire à la petite avant de se redresser. Elle observa Andrew, le détaillant un peu. Sa sœur avait raison, il était assez mignon et assez imposant. Elle se sentait minuscule du coup. Andrew s’était approché et était venu serrée la main de la jeune fille. Il s’était un peu informé auprès d’un garde durant le trajet dans le jet et il avait été informé que les contacts physiques avec les britanniques étaient disons minimes et rares.

"Enchanté de vous rencontrer princesse Olivia"

Il se voulait poli surtout, il ne voulait pas offenser la jeune femme qui était bien sûr une princesse. Il ne savait pas trop comment aborder une jeune femme de son rang.

O : "Olivia… Oli, ça me convient aussi Andrew et les vous… c’est pour mes parents!"

Andrew faisait beaucoup d'efforts pour avoir l'air distingué et s'en était même un peu drôle. Amélia ne cachait pas son sourire moqueur. En théorie, il était le fiancé d'une princesse et faisait donc parti de la famille royale. Il finirait bien par le réaliser mais en attendant, Amélia appréciait son petit numéro. Peut-être le rassurerait-elle plus tard lorsqu'ils auraient un moment en tête à tête. Comme Ophélia se fichait bien de l'étiquette, elle ne se gêna pas d'interrompre la conversation pour poser une question à son papa.

Op : "Est-ce qu'on va manger les céréales maintenant? Avec Ovilia?"

En effet, il était presque l'heure du petit déjeuner et ils feraient mieux de ne pas arriver en retard. Olivia et Amélia savaient à quels points leurs parents ne toléraient pas le manque de ponctualité.

A : "Il est presque 10h00, on ferait bien d'y aller... vous aurez la chance d'apprendre à vous connaitre ce week-end..."

Andrew n’était définitivement pas à l’aise avec la situation. Il ne savait pas trop comment agir en ce moment et il avait disons de l’orgueil et n’avait pas envie de se cacher derrière Amélia. C’était sans doute ce qu’il ferait d’un sens car après tout, elle connaissait tout ici. Heureusement, Ophélia sauva la mise à son papa en lui demandant s’ils pouvaient aller manger les céréales maintenant.

A: "Oui ma petite puce, tu reviens dans les bras de papa?"

Il avait repris Ophélia dans ses bras et avait posé ses lèvres sur sa petite tête. Olivia avait pris les devants se dirigeant vers la salle à manger où Alexandre et leurs parents étaient déjà assis. Le roi était assis au bout de la table, à sa gauche, sa femme. À sa droite, il y avait une place vide, celle d’Edward ensuite, c’Était Alexandre qui était assis là. Olivia avait salué ses parents et avait pris place à côté de sa mère.

O : "Bon matin! Regardez qui je ramène avec moi! "

Le roi avait levé le regard vers sa plus jeune fille pour finalement voir apparaître Amélia, un homme et une petite fille. Il s’était levé et avait fait un pas de côté C’Était un peu une invitation pour que sa fille vienne vers lui.

Amélia marcha prêt de sa petite soeur suivit de prêt par Andrew. Elle poussa les présentations un peu plus loin. Elle commença pas expliquer à Olivia comment elle avait rencontré Andrew, qu'il était cuisinier, qu'il avait un frère et que sa mère les aidait beaucoup. Puis, elle fit l'inverse, présentant Olivia à son petit ami. Elle n'avait pas autant de chose à dire, s'apercevant qu'elle ne connaissait plus aussi bien sa petite soeur qu'à l'époque mais s'efforça à partager quelques souvenirs qui lui restaient en mémoire.

Très vite, ils arrivèrent dans la salle à diner. L'énorme table pouvant accueillir plus de 30 convives n'avaient que 3 chaises d'occupés. Amélia eut une vive envie de faire demi-tour quand sa soeur annonça leur présence. Alexandre ne la regarda même pas. Il était en colère contre elle, il pensait que si elle ne serait jamais partit, Edward n'aurait jamais fait autant de conneries. Pour lui, c'était elle la vraie responsable.

La gorge serrée, Amélia s'avança vers son père qui venait de se lever pour les accueillir. Sa mère se plaça à droit de son mari détaillant avec un air méprisant l'approche d'Andrew. Elle ne savait pas comment agir, si elle devait leur faire un câlin, leur serrer la main ou bien prendre ses distances. Dans le doute, elle opta pour la dernière option.

"Papa, maman... "

Elle racla sa gorge pour chasser le stress puis poursuivit.

"Nous sommes en visite pour Edward, je voulais vous remercier pour le vol et votre hospitalité. Par la même occasion, je voulais en profiter pour vous présenter Andrew, mon mari... et Ophélia notre fille... "

Elle avait mentit mais ça avait été plus fort qu'elle. Elle avait peur qu'on juge Andrew.

Mère : "Et bien, c'est une belle surprise ma chérie! Ton père et moi sommes très heureux que vous soyez ici!"

D'ailleurs, cette dernière vint gentiment faire la bise à son ainée puis à son nouveau gendre. Elle fit même petit bisou sur la joue d'Ophélia qui resta tétanique quand l'inconnu s'approcha d'elle. Puis revenant vers Amélia, elle prit sa main dans les siennes.

Mère : "Tu nous a manqué, tu sais que tu seras toujours la bienvenue ici! Ho, mais ... il n'y a pas de bagues à ce doigt, ça manque franchement de diamants pour une jeune femme mariée!"

Amélia figea quelques secondes à la recherche d'une excuse puis mentit à nouveau à ses parents.

"Nous avons préféré ne pas les apporter... au risque de les perdre pendant le voyage!"

Mère : "Et bien, j'ai très hâte de voir les photos du mariage..."

Olivia se présenta un peu plus à Andrew et à Amélia comme cette dernière ne connaissait pas tous les détails de sa vie des six dernières années. Elle parla de ses études dans l’école la plus reconnue de Londres, d’ailleurs tous les enfants de la famille royale avaient eu leurs études là-bas. Il restait encore une bonne année d’études au lycée pour la jeune princesse avant de se rendre à l’université.

Olivia avait salué ses parents avant de s’installer à sa place. Elle avait également salué son frère regardant bientôt leurs parents qui se levaient pour accueillir Amélia et sa petite famille.

Le roi et père de famille regarda sa fille qui gardait ses distances. Il respectait toujours les distances de ses enfants et n’étaient pas un homme envahissant. Il écouta le petit discours de sa fille et lui fit un petit sourire lorsqu’elle les remercia pour le vol et l’hospitalité, il se disait que c’Était tout naturel. Il fut surpris d’apprendre que sa fille était mariée et qu’elle avait une fille. Il imita bientôt sa femme et vint serrer la main de son nouveau gendre. Il salua sa petite fille et vint faire la bise à sa fille qu’il serra dans ses bras.

Père : "Je suis heureux que tu sois rentré ma grande chérie… Donc ton mari n’est plus citoyen américain si vous vous êtes mariés…"

Lorsque la mère d’Amélia avait donné un bisou à Ophélia, Andrew avait senti que sa fille avait eu peur, il avait caressé son dos pour la rassurer. Puis, la mère d’Amélia mentionna qu’elle n’avait pas de bague à son doigt et qu’il manquait de diamants sur cette main, Andrew avala un peu de travers. Ils étaient tout juste fiancés.... mais au moins Amélia prit le contrôle de la situation. Andrew se disait qu’il allait vite devoir remédier à tout ça. Andrew écarquilla également les yeux lorsque le père d’Amélia avait mentionné la perte de citoyenneté américaine. Il ne savait plus quoi dire.

Andrew : " Je suis heureux de vous rencontrer… "

Amélia sentit la nervosité la saisir quand son père vint la serrer. Toutefois, elle ne tarda pas à se détendre et passer les bras autour de lui. Elle humât son parfum, son odeur était toujours la même que dans ses souvenirs. C'était un mélange d'après rasage et d'une eau de toilette qu'il utilisait depuis la nuit des temps. Elle se serra un peu contre lui avant de relâcher son étreinte et de se reculer un peu, un sourire aux lèvres.

"Pas tout à fait... c'est un ami à nous qui nous a marié, ce n'est ni légal, ni religieux... mais c'est comme si ce l'était pour nous!"

Elle cherchait à se justifier, son mensonge s'enfonçait de plus en plus et elle n'aimait pas tellement ça. Elle ne pouvait pas dire qu'Andrew n'avait pas sa citoyenneté car il utilisait encore un passeport Américain.

Mère : "Et bien, c'est toute une histoire tout ça... 6 ans, c'est long sans nouvelle de son enfant, on aura beaucoup de choses à ce raconter..."

Alex :"Ouais 6 ans, et si Edward allait pas crever, elle en avait rien a foutre de nous..."

Glissa Alexandre à l'oreille d'Olivia. Il avait le coeur gros et était très en colère depuis l'accident. Le retour d'Amélia ne l'emballait pas, il la trouvait hypocrite et lui en avait toujours voulu d'être partie.

Mère : "Prenez une place, Alfred, pouvez-vous apporter une chaise à cette enfant... Que mange-t-elle?"

Alfred apportait une chaise qu'il plaça à côté de l'endroit où Amélia décidait de s'installer avec Andrew. Le roi et la reine reprenait leurs places aussi.

A : Dernièrement, elle aime beaucoup les céréales...

Mère : "Alfred, la petite mangera des céréales s'il vous plait! Alors, Andrew, que faites-vous dans la vie?"

Alfred revenait avec 6 choix de céréales dans un plateau venant les présenter à Ophélia qui devait choisir. La petite se sentait un peu intimidé et ne savait pas quoi faire, elle n'avait pas l'habitude de ce genre de traitements alors Amélia indiqua une sorte qu'elle aimait et remercia Alfred. Ce dernier s'occupa de rajouter le lait et de servir la petite.

LE roi avait posé un baiser sur le front de sa fille avant qu’Elle ne relâche leur étreinte, puis, il avait reculé d’un pas lui aussi.  Ça lui avait fait du bien de serrer sa fille tout contre lui.  Il pouvait avoir l’air d’un homme dur et froid vu de l’extérieur, mais avec sa famille, il était tout le contraire bien qu’il ait toujours été un homme autoritaire.  Il avait voulu la meilleure éducation pour ses enfants et avec sa femme, c’était ce qu’ils leur avaient donné.

"Bah alors Félicitations à vous deux.  Vous officialiserez les choses bientôt? "

Il se permettait tout de même de le demander car il espérait que sa grande fille revienne pour de bon à la maison bien qu’elle ait un homme dans sa vie et une petite fille.

Olivia : "Alex arrête toi un peu… "

Andrew :"Quand Amélia a su pour son frère, elle a tout de suite demandé à venir ici.  Nous vivions une petite vie tranquille… Amélia regardait souvent les infos, elle collectionne même les articles de journaux et de magazine vous concernant. "

Olivia savait à quel point son frère était en colère contre Amélia, mais elle ne souhaitait pas que sa sœur reparte tout de suite. Elle aussi, elle en avait longtemps voulu à sa sœur d’être partie, mais elle était tout simplement heureuse de la voir présentement.

Andrew s’était assis à côté de sa fiancée et restait bien tranquille.  Il sentait le regard du roi sur lui et ça le rendait un peu mal à l’aise. Puis, il se fit demander par la reine ce qu’il faisait dans la vie.

A : Et bien, je suis chef cuisinier et propriétaire d’un restaurant de cuisine française depuis plusieurs années maintenant.  J’adore la cuisine et c’est moi à la maison qui fait les repas pour ma famille. Elles mangent très bien."

Olivia s’était servie directement en fouillant dans l’assiette devant elle.  Il y avait des assiettes avec des mets que chacun aimait, c’Était un peu comme ça le dimanche surtout.  Olivia préférait les pancakes. Andrew avait regardé Amélia, il n’osait pas trop se servir.  Il attendait un signe de cette dernière.

"On est bien comme ça..."

Répondit-elle simplement, elle ne voulait pas s'avancer sur le sujet déjà qu'il s'agissait de jolies mensonges. Puis, les serviteurs commençaient à déposer les plats sur la table, s'ils voulaient manger chaud, il était temps de s'installer. Alexandre se penchait encore à l'oreille d'Olivia pour murmurer.

Alex : "Tu vas t'en mordre les doigts quand elle va repartir et que Edward va être mort!"

Il était très négatif et c'était de cette façon qu'il exprimait sa peur et sa colère. Il préférait croire au pire afin de ne pas vivre une déception de plus. Son seul frère reposait entre la vie et la mort, en ce moment, il n'avait pas le moral pour pardonner Amélia. Il n'allait pas faire comme son père et lui pardonner tout comme si de rien était. Il eut même un petit sourire moqueur lorsqu'il entendit Andrew dire qu'il était cuisinier. Ça n'avait rien de prestigieux et mise à part sa belle gueule, il ne comprenait pas ce que sa soeur pouvait lui trouver.

Alex : "Elle a changer beaucoup en 6 ans... elle avait des gouts beaucoup plus luxueux en matière d'homme avant! D'ailleurs, Philippe va être content d'apprendre que tu es revenue Amé! Il a eut du mal à comprendre pourquoi tu es partie quelques jours avant votre mariage!"

A : "C'est le passé et je ne suis pas venu ici pour laver le linge salle Alex..."

Alex : "Fallait-y attendre!"

Eleonor (la mère) fit mine de cacher sa surprise. Elle aussi trouvait qu'un cuisinier n'était pas digne d'une princesse. Elle se demandait qu'est-ce que les médias en diraient, le publique s'indignerait probablement d'un relation comme celle-là. Il ne faudrait pas que le peuple commence à penser que n'importe qui pouvait se joindre à la famille. Elle veillerait à ce qu'Andrew soit vu comme un ami de la famille par le grand publique, pas question que cette relation soit officialiser sur papier ici.

E : "Les enfants! Alexandre, Amélia a raison, ce n'est pas le moment ni l'endroit pour ce genre de dispute! Revenons au sujet....Andrew, vous pourriez rencontrer notre chef, je suis certaine que ce serait une belle expérience pour vous!"

Amélia se prit aussi une crêpe, comme Olivia, elle aimait beaucoup le sucré. Voyant qu'Andrew ne se servait pas, elle lui en mit aussi une dans son assiette.

Am : "Sert toi mon amour!"

Ophélia mangea tranquillement ses céréales et regardait tout le monde manger. Elle regarda son grand-père qui était au bout de la table et commença à faire comme lui, buvant une gorgée en même temps, prenant une bouchée quand lui le faisait...Elle s'occupait ^^.

O : "Arrête de dire qu’Ed va mourir… Moi je dis qu’il est fait fort! "

Olivia n’aimait pas du tout le négativisme que son frère avait présentement. Pour sa part, Andrew se sentait de plus en plus mal. Il aurait peut-être dû mentir sur ce qu’il faisait dans la vie, mais il se disait que peu importe ce qu’il dirait, il serait sans aucun doute considéré comme inférieur à Amélia. Après tout, elle était une princesse. Bientôt, Andrew avait tourné la tête vers Amélia lorsque Alexandre parla de l’ancien fiancé d’Amélia qu’elle avait abandonné avant le mariage.

Henri (père) : "Alexandre, tu as parfaitement droit d’être en colère…. "

Henri allait dire quelque chose mais sa femme avait rapidement mis fin à la discussion de leurs enfants. Elle venait de lui ôter les mots de la bouche. Il fut également surpris d’apprendre ce que son nouveau gendre faisait dans la vie. Il n’était pas très attiré par ce genre de relations pour ses enfants. Il eut un petit sourire lorsqu’Eleonor proposa à Andrew de rencontrer le chef du palais. Ils avaient une très grande cuisine ici.

A : "C’est gentil de l’offre votre altesse, mais pour l’instant je vais me contenter de rester avec Amélia et la petite… Peut-être que je pourrai jeter un œil plus tard…"

Andrew prit finalement sa fourchette lorsqu’Amélia avait mis des crêpes dans son assiette et commença à manger tranquillement. Henri regarda sa petite fille et remarqua bien vite qu’elle l’observait. Pour sa part, il avait un café, un bol de gruau et des rôties. Il vit également qu’elle l’imitait et trouva ça vraiment adorable. Il était heureux d’être grand-père tout d’un coup.

Amélia sentait le pression qui augmentait sur les épaules d'Andrew. Ses parents essayaient de ne pas montrer leurs désaccords mais elle savait ce qu'ils pensaient au fond. Le pauvre devait tout encaisser et elle s'en voulait de l'avoir mit dans une situation comme celle-là. Si elle n'avait pas été aussi égoïste, il n'aurait jamais eut à vivre ça. Elle n'osait même pas le regarder tellement elle culpabilisait. Il refusa la proposition de sa mère, ce qui n'allait probablement pas arranger les choses. La reine fit mine d'être compréhensive mais il suffisait de la connaitre moindrement pour savoir qu'elle n'aimait pas qu'on décline ses invitations.

E : "Bien, comme vous voulez!"

Fut tout ce qu'elle répondit avant de prendre une petite gorgée de son thé. Elle allait devoir trouver une manière de se débarrasser de cet homme et de l'enfant. Il allait falloir semer la zizanie au coeur du couple et vite afin qu'Amélia ne souhaite pas repartir.

Ophélia ne voyait rien de tout ça, pour sa part, c'était un petit déjeuné ordinaire en compagnie de nouveaux copains. Elle mangeait ses céréales et lorsque le roi remarqua sa petite mascarade, elle ne put que lui servir un adorable sourire. Voulant être gentille, elle prit un bout de fraise à moitié manger et le tandis en sa direction. Il était loin mais elle voulait partager.

O : "C'est bon les fraises...!"

Olivia avait roulé les yeux lorsqu’Andrew avait répondu par la négative. Elle savait qu’il venait de faire une gaffe. Elle sentait déjà que sa mère n’aimait pas le petit ami américain et pauvre d’Amélia. Elle espérait que sa mère serait gentille car elle ne voulait pas qu’Amélia parte. Andrew sentit un petit malaise s’installer et il se permit de rajouter :

A : "Je ne voulais pas vous manquer de respect votre altesse, je suis simplement un peu intimidé. Je serais honoré de visiter l’une des plus fine cuisine de Londres… "

Andrew avait bientôt regardé sa fiancée. Il se sentait un peu mal et il espérait être un peu rassuré par elle. Il avait du coup un peu de mal à manger. Il mangeait avec beaucoup moins d’appétit et sentait une boule se former dans la gorge.

Henri continuait d’observer sa petite fille et ne put que sourire à pleine dent en voyant l’adorable sourire qu’elle lui faisait. Cela lui rappelait un peu quand ses enfants étaient petits. Ophélia lui offrait une fraise, le roi s’était levé et s’était dirigé vers sa petite fille. Il s’Était accroupi à côté d’elle et avait accepté la fraise qu’elle lui tendait.

H : "Merci ma petite, c’est gentil!"

E : "Mais voyons, il n'y a pas de problèmes Andrew! Je ne vous obliges à rien après tout!"

Répondit-elle aussi aimablement qu'elle savait faire. Pour elle, il était déjà trop tard et même s'il tentait de se rattraper, beaucoup trop de choses pesaient contre lui dans la balance. Amélia ne l'avait visiblement pas préparé à visiter la famille royale et ça paraissait.

E : "Amélia, ma chérie, tu n'as presque pas touché ton assiette, ton ami non plus d'ailleurs... j'imagine qu'il est un bien meilleur chef que le notre mais notre cuisine n'est pas infâme quand même!"

A : "Désolé maman, probablement le décalage horaire!"

Eleonor demanda à son mari où il allait quand il se leva. Henri avait toujours eut un faible pour les enfants alors ça ne l'étonnait pas malgré qu'elle fut assez dégouté de le voir manger la fraise déjà entamer de la bambine.

E : "Au moins, il y en a une qui apprécie le repas!"

Au final, le déjeuner se poursuivit sur la même note. Alexandre quitta la table en premier puis la reine annonça qu'elle irait se changer avant d'aller à l'hôpital. Elle indiqua aussi à Amélia qu'elle avait fait livrer des vêtements pour toutes la petite famille dans leur chambre. Elle tenait à ce que tout le monde soit impeccable. Au retour dans leurs appartements, Amélia referma la porte derrière Andrew. Ophélia faisait le tour du chateau avec Henri qui avait insisté pour passer un peu de temps avec la gamine.

A : "J'aurais besoin d'une bonne douche chaude... "

Disons qu'avec toute cette tension ce ne serait pas de trop sans parler du voyage et de la fatigue qui se faisait sentir.

Son chien était mort… sa belle-mère ne semblait pas très heureuse et il avait perdu une chance de bien faire.

H : "Notre fille a sans doute perdu le goût de la cuisine du palais, mais je serais curieux de goûter celle de son mari. "

Henri avait mangé la fraise qu’Ophélia lui tendait. Il n’avait pas peur de ça ^^ et n’était pas dégoûté non plus. Il avait toujours adoré les enfants, lorsqu’ils faisaient des sorties publiques en famille, Henri se permettait souvent d’approcher les enfants. Ils étaient tous plein d’innocence et il les trouvait adorable.

Après le déjeuner, il avait insisté pour passer du temps avec sa petite fille, il avait beaucoup de temps à rattraper avec elle d’autant plus qu’elle avait 3 ans maintenant et qu’il venait à peine de la rencontrer.

Andrew ne s’était pas fait prier pour retourner à la chambre d’Amélia. Une fois la porte fermée, il avait retiré son veston et s’était approché d’Amélia pour la serrer dans ses bras. Il n’aimait pas trop comment c’était passé le diner.

"Ta mère et ton frère ne m’aime vraiment pas, ton père je ne sais pas trop. "

Il n’était pas contre de prendre une douche lui aussi. Il avait eu chaud durant le déjeuner, mais c’Était surtout le stress.

"Ça ne me ferait pas de tort non plus."

 

Une fois dans la chambre, Amélia sentit qu'elle pouvait respirer à nouveau. Elle s'en voulait tellement d'avoir mit Andrew dans cette situation et se disait qu'elle aurait probablement dût venir ici seule. Maintenant, ils devaient se préparer pour aller voir Edward à l'hôpital. Qu'importe la destination, la reine tenait toujours à ce que leur image soit irréprochable.

"Leur opinion de compte pas tellement pour moi... "

Répondit-elle simplement même si au fond ça la blessait de ne pas avoir l'approbation de ses parents.

"Ça va nous faire du bien avant de se changer!"

Ils avaient donc prit une petit douche histoire de se rafraichir les idées. Après quoi, ils avaient eut une petite scéance avec le designer de leur mère afin d'avoir du linge convenable. Ophélia vint les rejoindre et eut aussi droit à une nouvelle robe. Enfin, ils furent prêt pour le départ. Une limousine de type VUS les accompagna jusqu'à l'entrée de l'hôpital avec un cortège de sécurité. Là-bas, ils allaient devoir franchir une nuée de photographe avant d'atteindre afin la porte principale.

"Une grosse journée nous attend. "

Après une bonne douche, ils en avaient profité pour se coller un peu quoi ^^. La journée s’annonçait longue et lourde d’émotions. Amélia verrait son petit frère à l’hôpital. Rapidement, le roi avait ramené sa petite-fille à la chambre de ses parents et il était parti se préparer lui aussi. Il avait quelques trucs à faire avant. Le couple eut la visite d’une designer qui arrivait avec tout plein de vêtements dont une tenue complète qu’elle donna à Andrew. Il comprit qu’il allait devoir mettre ce qu’on lui donnait. Il alla se changer et eut bientôt à aider Ophélia pour enfiler une petite robe. Elle était très mignonne peu importe ce qu’elle portait.

Andrew avait suivi sans dire un mot en tenant sa fille dans ses bras. Ils allaient devoir monter dans un VUS pour aller à l’hôpital et il se disait que ce ne serait pas évident. Il jeta un petit coup d’œil au palais. Maintenant qu’il faisait plus clair, il pouvait vraiment voir la richesse du bâtiment. Ils auraient environ 30 minutes de route pour se rendre jusqu’à la Royal Hospital de Londres. Il y avait toujours des photographes et journalistes sur place à l’extérieur depuis que le prince héritier était hospitalisé là-bas.

O :"On va avoir un comité d’accueil!"

La route fût longue jusqu'à l'hôpital. Un lourd silence s'était installé dans la cabine et personne n'osait parler. Une fois là-bas, un troupeau de photographes les attendaient. Quand le garde vint ouvrir la porte, le roi fut le premier à sortir suivit de sa femme. La sécurité faisait le chemin pour eux et s'assurait que l'on respecte la famille royale. Les médias bombardaient le couple royal de questions au sujet d'Edward : "Comment va le prince?" "Est-ce grave?" "On dit qu'il est dans le coma? Pensez-vous qu'il aura des séquelles?"

Alexandre fut le quatrième à sortir après Olivia. Il ne la laissait jamais aller dans les foules seule alors il lui tenait la main et l'entrainait rapidement à l'avant. Il dépassait même ses parents pour se précipiter vers la porte. Sa mère s'arrêtait pour répondre gentiment à quelques questions bien sélectionnées. Elle s'occupait de l'image de la famille malgré ces moments difficiles. Une fois au calme à l'intérieur, Alexandre s'arrêta pour regarder derrière lui.

"Une vraie bande de moutons!"

Amélia regarda Andrew avant de sortir, ça devait être stressant pour lui mais surtout pour Ophélia qui semblait terroriser par les bruits et tous ces gens.

"Ne t'inquiète pas, tu n'as qu'à aller tout droit et tu ne parles pas... ça ira, je vais prendre Ophélia, on va la couvrir avec ton veston... d'accord Ophé, on va jouer à un jeu, tu vas te cacher sous le veston de papa dans les bras de maman?"

Ophélia n'était pas certaine mais comme elle faisait confiance à ses parents, elle coopéra et vint dans les bras de sa mère. Amélia sortie la première suivit de prêt par Andrew et deux gardes qui fermaient la marche. En la voyant les chasseurs de potins se ruèrent sur eux changeant carrément de questions. Maintenant, il voulait tout savoir sur son retour, quand, comment, qui était cet homme, était-ce un bébé qu'elle tenait, un enfant, où avait-elle été toute ces années, qu'est-ce qu'elle pensait de l'accident, est-ce qu'elle repartirait? C'était difficile d'avancer à travers tout ce monde mais enfin, ils arrivèrent à l'intérieur, Amélia redonna son veston à Andrew et fit un petit sourire à Ophélia qui s'accrochait comme un petit chimpanzé effrayé.

Alex : "La princesse chérie est de retour à la maison et Edward n'a plus aucune importance..."

Andrew trouvait le silence assez lourd, mais ce n’était certainement pas lui qui allait parler, alors il se contentait de regarder à l’Extérieur et de veiller en même temps sur Ophélia. Il pouvait être un vrai papa ours quand il s’y mettait. Bientôt ce fut le temps de sortir de la limousine. Il ne sortirait pas le premier. Ce fut d’abord le roi et la reine suivit par Olivia et Alexandre. Amélia suivit et avant de lui donner Ophélia, il avait retiré son veston et avait caché la petite avec pour finalement venir poser Ophélia dans les bras de sa maman.

Olivia avait suivi son frère sans s’arrêter. Elle n’aimait pas ce genre de moment où ils étaient trop entourés par la foule, elle serrait la main de son frère et le suivait aussi vite que possible jusqu’à ce qu’ils soient tous les deux à l’abri à l’intérieur. Le roi restait auprès de sa femme, il restait toujours à ses côtés et la laissait répondre à certaines questions quand c’était nécessaire. Ils formaient un beau couple et bien qu’ils n’aient pas toujours été à 100% d’accord sur tout, ils restaient tout de même unis et savaient discuter.

Olivia avait regardé son frère et s’était appuyé un peu contre le mur en attendant le reste de la famille. Elle imita même le son que font les moutons avant de rire un peu.

Andrew était finalement sorti et suivit ce que sa fiancée lui disait de faire. Il était un peu figé par toutes ses caméras, les flashs, etc. Heureusement qu’il y avait les gardes avec eux. Finalement toute la famille royale était entrée à l’intérieur, à l’abris des journalistes. Andrew récupéra son veston et le remit. Il avait ensuite posé un baiser sur le front de sa fille et lui dit :

"Bravo ma princesse, tu as bien fait ça."

Le roi s’était bientôt approché d’Alexandre qui venait de faire un petit commentaire. Il n’aimait pas ce genre de commentaire et encore moins en public. Il s’approcha assez près pour venir chuchoter à l’oreille de son fils :

R : "Tu sais ce que je pense des commentaires du genre en public? Garde les dans ta tête ou abstiens-toi!"

Puis, avec un garde, il emboita le pas pour se diriger vers les soins intensifs où se trouvait Edward. Deux gardes étaient déjà à la sortie de la chambre d’Edward et veillaient à sa sécurité. D’ailleurs, les gardes qui accompagnaient la famille royale restèrent en dehors de l’unité des soins intensifs pour éviter qu’il y ait trop de monde et le Roi était entré le premier au chevet de son fils. Il vint d’ailleurs posé ses lèvres sur le front de ce dernier. C’Était généralement l’une des seules marques d’affection physique qu’il donnait à ses enfants. Il s’était écarté pour laisser un peu de place au reste de la famille. Andrew vint prendre Ophélia et se mit un peu à l’écart dans un coin de la pièce pour laisser Amélia aller voir son frère.

Toute la famille s'était rendu aux soins intensifs. Ici, Edward recevait les meilleurs soins qui soit. Il était un prince et il n'y avait rien de trop luxueux pour lui. Même si habituellement il ne laissait pas plus que 2 personnes à la fois, le département faisait une exception pour la famille royale. Le roi entra le premier et la reine en deuxième, puis, la mère laissa la place à Amélia.

En voyant son frère dans cet état, sa gorge se noua. Il respirait grâce à des tubes, son visage était lacéré et à peine la moitié de ses blessures étaient visibles. Elle vint prendre la main de son frère, entrelaçant ses doigts aux siens et s'installa sur le côté du lit. Elle essuyait un petit larme rebelle se sentant briser à l'intérieur de le voir ainsi. Sa mère vint doucement lui caresser le dos.

E : "Je suis certaine qu'il sait que tu es là, tu lui manquais tellement Amélia..."

Alexandre se tenait à l'écart, il textait sur son cellulaire. Il se permit même de prendre une petite photo et de l'envoyer en snapchat à des copains incluant sa soeur.
#Toute la famille réuni pour des funérailles!#

Andrew s’était appuyé contre le mur histoire d’être confortable. Il s’occupait d’Ophélia et lui faisait des petits bisous sur la joue et sur la tête pour la rassurer un peu. Elle avait besoin d’être rassurée présentement car elle était loin d’être dans son élément et encore moins dans un environnement qu’elle connaissait et avec des gens qu’elle connaissait.

Olivia observa sa sœur qui allait près d’Edward, ça lui faisait mal au cœur de voir son frère dans cet état. Il avait autant de machines que la veille. Andrew voulut tant qu’à lui allait rassurer un peu sa fiancée, mais la mère de cette dernière s’en chargea. Alors il préféra éviter de s’en mêler.

O : "Tu nous as manqué à tous, mais Eddy a fait pas mal de conneries depuis que t’es partie..."

Edward avait enchaîné les conneries, les essaies, les erreurs, il se cherchait en tant qu’homme et peut-être qu’en tentant des cascades du genre, il pourrait se sentir plus humain. Il avait eu beaucoup de responsabilités depuis que sa sœur était partie. Il était devenu l’héritier du trône et avait dû suivre un peu plus son père dans ses fonctions pour apprendre le métier comme on dit.

#Ton frère est mort? # avait répondu l’un d’entre eux.

Quand Olivia reçut le Snapchat de son frère, elle lui donna un bon coup de coude. Elle ne trouvait pas ça drôle que son frère parle de funérailles car elle ne voulait du tout penser à la possibilité qu’Edward ne survive pas.

Alexandre eut un petit rire quand sa soeur lui donna un coup. Elle était furax et ça l'amusait bien de la faire baver un peu parfois. Même si ce n'était pas la bonne façon de faire, c'était sa manière de gérer ses émotions.

#Presque!#

Répondit-il à son ami pour mettre les choses aux claires. Il ne voulait pas non plus partir de rumeur sur la mort de son frère. Il voulait bien paraitre pour un sans coeur mais ne l'était pas au fond. Il était comme ça seulement parce qu'Amélia était là et qu'il était en colère contre elle. Sinon, hier, il se comportait beaucoup mieux.

Alex : "Peut-être qu'il s'est dit qu'en essayant de se tuer elle reviendrait!"

Amélia avait tenté d'ignorer les commentaires de son petit frère jusqu'ici se disant que ça allait lui passer mais là, ça commençait à la faire réellement bouillir de l'entendre.

A : "Si tu as rien de plus intelligent à dire, tu peux aussi bien t'en aller... Je suis là, maintenant et que ça te plaise où non. Et je vais repartir alors prend un peu ton mal en patience tu n'auras pas à m'endurer très longtemps."

Alex avait fait la sourde oreille étant trop orgueilleux pour s'excuser. L'ignorant, il avait regardé Olivia.

Al : "Tu viens, on va aller marcher!"