Changement de plan

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Déjà un mois que la petite famille était revenue au pays après tout ça; la rencontre avec la famille royale, l'étalement de leur vie privée sur la place publique. Andrew se montrait moins amer vis à vis sa petite amie et d'ailleurs, leur couple se portait mieux qu'à leur retour de Londres. Aujourd'hui, c'est Andrew qui s'occupait de fermer le restaurant. Thomas avec une "date" avec une jeune femme, c'était Andrew d'ailleurs qui lui avait fortement conseillé d'y aller, après tout, ça ne lui ferait pas de mal d'avoir du plaisir avec une belle femme. Thomas était en direction pour aller rejoindre cette jeune femme et ils parlaient au téléphone avec son frère. Ils rigolaient toujours ces deux-là.

Andrew avait verrouillé la porte avant du restaurant et s'était dirigé vers son bureau où il bouclerait la journée. Il en profiterait pour relaxer un peu. Il avait finalement raccroché avec Thomas lui souhaitant de s'amuser car ce dernier arrivait à bon port. Il en profita donc pour appeler sa petite amie pour voir si elle était encore debout et si elle l'attendait. Elle décrocha finalement.

"Salut ma belle... je finis la paperasse... dormais-tu?

Admin Messages : 115 Date d'inscription : 28/08/2016

Depuis son retour, Amélia travaillait un peu moins. Disons qu'au restaurant, ça rendait les choses compliqués lorsqu'elle était là. Elle venait surtout aider à l'arrière et essayait de se faire oublier pendant un moment. Aujourd'hui, c'était la fin de semaine et comme Ophélia était à la maison, Amélia ne travaillait pas. Toutefois, pendant sa sieste, elle avait pris le temps de faire les comptes du mois dernier pour aider Andrew.

Après avoir couché la petite, Amélia s'était mise au ménage. La salle de jeu était tout à l'envers et les déguisement de princesses trainaient partout dans le salon. Elle se dépêcha de décrocher le téléphone pour que la sonnerie ne réveille pas la petite. Elle se doutait que ce devait être Andrew.

"Hey... non, je viens de mettre au lit ta fille et maintenant j'essaie de transformer la salle de jeu en salon! Ophélia a fait un défilé de mode mais la moitié de ses déguisements ne lui font plus, faudra vraiment penser à en donner quelques uns! Tu en as encore pour longtemps?"

Invité

Disons que moins qu’Amélia se pointait au restaurant, mieux ça se passait; Andrew était content qu’elle vienne aider à l’arrière du restaurant, mais lorsqu’elle était à l’avant, c’était autre chose. Les gens lui posaient un tas de question et ça ralentissait le rythme normal du resto. Il était seul au restaurant alors qu’habituellement Thomas restait avec lui autant pour l’aider que pour discuter. Les frères s’étaient pas mal rapprochés durant le dernier mois.

Andrew rangea quelques papiers ici et là et écouta ce qu’Amélia avait à lui dire. Il eut un petit rire lorsque celle-ci parla de leur fille ainsi. Au moment où il s’était mis à rire, il n’avait pas entendu un bruit dans le restaurant. Quelqu’un avait forcé la porte arrière.

"J’imagine qu’on pourrait faire une boîte de stocks à donner. A l’Halloween, elle aura d’autres costumes à rajouter à sa collection. J’ai presque fini… en fait je suis en train de ranger tranquillement ma paperasse d’aujourd’hui. "

Il tenait son téléphone coincé entre son oreille et son épaule. Il ouvrit se leva pour ouvrir le classeur. Il devait ranger le tout dans des filières. Il fut bientôt forcé de lâcher son téléphone car on l’agrippa par derrière l’empêchant de respirer.

Admin Messages : 115 Date d'inscription : 28/08/2016

Elle était bien d'accord pour se débarrasser de quelques costumes et en même temps, de quelques jouets. Les armoires débordaient d'affaires de bébés qui ne servaient plus depuis longtemps. Un petit ménage de printemps ne seraient pas de trop.

"Tu lis dans mes pensées..."

Glissa-t-elle entre deux phrases. Ophélia ne manquait de rien et elle ne s’apercevrait même pas que certaines de ses affaires auraient disparues.

"D'accord, je vais aller prendre une douche et t'attendre, on pourra écouté le film dont tu me parlais l'autre jour..."

Elle ramassait la dernière robe quand elle entendit le téléphone d'Andrew tomber au sol. Elle attendit quelques secondes se disant qu'il allait reprendre la ligne mais elle n'entendit rien.

"Andrew?"

N'ayant pas de réponses, elle raccrocha puis tenta de le rappeler directement au restaurant mais n'eut pas plus de succès. Se disant que Thomas devait être avec son frère, il fut le prochain qu'elle appela. Bien vite, il lui fit comprendre qu'il était occupé et qu'Andrew était bel et bien au resto.

Invité

"Depuis le temps que je te connais, j'espère que je lis un peu dans tes pensées!"

Ils étaient ensemble depuis pas loin de cinq ans alors s'il ne la connaissait pas depuis le temps... mise à part cette histoire de royauté, il connaissait tout d'elle. D'ailleurs c'Était la dernière phrase qu'il avait pu dire avant qu'on ne l'agrippe par derrière. Il avait à peine pu se débattre repoussant une chaise qui tomba à la renverse. Après son assaillant avait réussi sa prise et Andrew était tombé inconscient.

Un deuxième homme entra pour aider le premier à transporter Andrew loin du restaurant. Ils avaient une mission après tout. Il n'y avait pas d'empreinte. Son téléphone était resté au sol près du classeur. La porte arrière du restaurant était de nouveau fermée, mais n'Était pas verrouillée.

Admin Messages : 115 Date d'inscription : 28/08/2016

C'était vraiment bizarre qu'Andrew ne réponde plus, ni à son téléphone, ni à celui du restaurant même si son frère venait de confirmer qu'il l'avait bien laissé au restaurant. Elle essaya de rappeler plusieurs fois sans succès avant de se décider d'aller voir par elle-même ce qui se passait. N'ayant personne pour garder Ophélia à cette heure, elle la réveilla et lui expliqua rapidement qu'elles devaient aller chercher papa au restaurant. Après avoir enfilé son manteau et celui de sa fille, elle sortie et mis le verrou. La marche serait longue pour la fillette encore endormis mais ils n'habitaient qu'à quelques coins de rues. Andrew prenait l'auto pour aller travailler. À pied, c'était une petite balade d'une dizaine de minutes.

Une fois au restaurant, Amélia trouva la porte avant verrouillée. C'était normal à cette heure tardive. En passant par le stationnement, elle fit le tour et entra pas derrière, remarquant que l'auto d'Andrew était encore stationné.

"Andrew?"

Elle n'eut pas de réponse, elle alluma les lumières de la cuisine mais il n'y avait personne à l'horizon.

O : "Papa est pas là?"

A : "Il doit pas être bien loin... on va voir dans son bureau, il doit pas nous entendre d'ici!"

C'est ce qu'elles firent aussitôt, trouvant le bureau vide et en chemin, le téléphone encore au même endroit où il avait tombé. Ophélia la regarda avec un air d'incompréhension et Amélia masqua son inquiétude d'un sourire apaisant.

A : "Papa n'est pas loin, je vais appeler mamie... elle sait peut-être ou il se trouve?"

En redescendant dans la salle à mangé, elle ouvrit les lumières et Ophélia lui fit rapidement remarqué qu'une chaise était au sol. C'était vraiment étrange, est-ce qu'il avait dût partir en urgence ou bien? Est-ce qu'un voleur était entré? Ça aurait été le genre d'Andrew de le poursuivre mais quand même, ça n'arrivait pas à tous les jours ce genre de chose.

Invité

Andrew était inconscient et il avait été ligoté pour ensuite être mis dans le coffre de la voiture. Les deux hommes qui s’étaient occupés de lui avaient tout prévu. D’ailleurs, ils étaient venus exprès pour lui. Le fil de la caméra de surveillance à l’arrière avait été coupé et rien ne pouvait indiquer qui l’avait fait. C’était du travail de pro car ils n’avaient laissé aucune empreinte. Les deux hommes étaient en route, ils s’Éloignaient de la ville et suivaient le plan. Ils se dirigeaient vers un aéroport privé ou un petit avion privé les attendait. Le but était d’enlever Andrew, de le faire sortir du pays et de sans doute le torturer. Ils attendaient la suite des ordres.

"Je me demande ce qu’il a fait au juste… remarque je m’en fou un peu, mais bon, ça l’air d’un gars ben ordinaire, non?"

Il se demandait ça comme ça. Il n’avait pas vraiment de culpabilité, mais il lui arrivait parfois de se questionner.

La mère d’Andrew était dans son salon à regarder la télévision, elle ne tarderait pas à aller se coucher comme elle n’avait rien à faire et que de toute manière, elle commençait à être fatiguée. Elle se demanda qui pouvait bien l’appeler à cette heure et décrocha en voyant le numéro de sa belle fille.

"Bonsoir Amélia, comment ça va ? "

Admin Messages : 115 Date d'inscription : 28/08/2016

Le plan était de faire disparaître Andrew de la carte. Ils avaient un contrat et ils étaient bien payé pour le faire. Après, le reste, ça ne les regardait pas. Il ne devait laissé aucune trace et s'assurer de faire ça proprement. Après tout, ils étaient des experts en la matière. Ils avaient observés Andrew longtemps avant de passer à l'action afin de mettre en branle le plan le plus logique possible.

H : "Parfois faut pas se poser de questions... Tant qu'on nous paie pour faire le sale boulot, moi, j'en ai rien à foutre de ce que ce type fait dans la vie..."

La voiture roula quelques kilomètres pour s'éloigner de la population. À New-York, ce n'était jamais facile de passer incognito et de ne laisser aucune trace. Pendant le trajet, Andrew semblait commencer à se réveiller, l'homme lui donna un coup de pieds dans les côtes.

"Ferme la!"
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Amélia ramassait la chaise qui était au sol faisant ensuite s'asseoir Ophélia sur la banquette un peu plus loin. La petite était à moitié endormie, elle combattait le sommeil du mieux qu'elle pouvait. Elle n'était jamais debout aussi tard. Elle écoutait distraitement la conversation de sa mère au téléphone. Lorsque sa belle-mère répondit, Amélia eut une pointe d'espoir qu'elle puisse savoir où était Andrew.

"Je suis vraiment désolé d'appeler aussi tard... Est-ce qu'Andrew est passé ce soir?

La réponse qu'elle eut lui glaça le sang. Elle était de plus en plus convaincue que quelques choses de grave était arrivé. Peut-être était-ce une tentative de vol manqué? Elle s'éloigna un peu afin qu'Ophélia ne puisse pas entendre la conversation. Pas question d'inquiéter sa fille alors que rien était certain.

"Je suis au restaurant avec Ophélia, Andrew m'a appelé tantôt, la ligne a coupée... je n'arrives pas à le rejoindre, il n'est pas au restaurant, sa voiture est là, la porte arrière n'était pas verrouillée..."

Invité

Andrew se demandait ce qui se passait. Il avait à peine repris connaissance, il regarda partout autour de lui se demandant bien où il était. Il ne connaissait pas ces types-là. Il écoutait tout simplement, même si c’Était vague.

"T’a raison. On nous paie pour le débarrasser du plancher. "

Andrew avait entendu, quelqu’un les payait pour s’occuper de le faire disparaître. Il reçu rapidement un coup de pied dans les côtes et eut du mal à retenir un gémissement de douleur.

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La mère d’Andrew commença à s’inquiéter. Elle n’avait jamais eu ce genre d’appel de sa belle-fille car après tout, Andrew était un homme bien rangé et qui avait sa petite routine.

"Non, il n’est pas passé, il devrait être au restaurant non?

Elle fut terrifiée tout d’un coup se faisant un scénario dans sa tête car apparemment son fils n’Était plus joignable, sa voiture était là et la porte arrière du restaurant était déverrouillée.

"Et tu as eu des nouvelles de Thomas. Il doit surement savoir où est son frère. "

Admin Messages : 115 Date d'inscription : 28/08/2016

D'un coup la voiture se rangea, un autre homme signala qu'ils étaient arrivés. L'autre s'approcha d'Andrew et le fit se retourner afin de pouvoir prendre son bras. Il lui avait fait un garrot avec un élastique avant de lui injecter quelques choses dans les veines. C'était une drogue, assez forte pour qu'il n'ait pas la force de se débattre, pour le faire halluciner un peu et lui faire perdre la carte.

"Il est plutôt costaud, la dose devrait faire!"

Il lui avait enlevé son bandeau puis avec l'aide de son ami, l'avait forcé à se lever pour finalement le pousser hors du camion. Andrew tomba directement au sol, sur le béton et les deux hommes sautèrent ensuite pour le relevé.

"On aura pas trop de mal à le faire couler s'il tombe comme une roche... "

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L'inquiétude commençait a se faire grande. Amélia traversait à nouveau la salle à diner pour aller voir dans la vitrine avant si jamais elle voyait quelqu'un. La rue était vide à cette heure, il n'y avait aucun signe d'Andrew.

"Thomas m'a dit qu'il serait au restaurant..."

Elle faisait les cents pas dans le restaurant dans l'espoir de tomber sur une indice. En retournant dans la cuisine, suivit par Ophélia qui s'était levé pour suivre sa mère, elle tomba sur une note de papier écrite à l'ordinateur. Ses yeux parcoururent rapidement les mots... c'était rien d'autre qu'une note de suicides. C'était court, quelques phrases, quelques excuses, rien de plus. La panique allait rapidement prendre le dessus. Elle ne comprenait pas pourquoi c'était si soudain. Pourtant, elle croyait qu'il était heureux.

"Je dois appeler la police, il a laissé une note... il parle comme s'il allait se tuer!"

Invité

Andrew se débattit davantage lorsqu’il sentit l’homme lui mettre un garrot Ce n’était définitivement pas bon signe pour lui. Il fut rapidement retenu plus fortement par l’un des hommes avant de recevoir une injection qui le mettre rapidement hors d’état de nuire. Directement dans les veines, ce produit lui faisait perdre tous ses moyens et il ne tarda pas à sombrer dans une sorte de délire. On l’avait poussé en bas du camion, le choc fut terriblement douloureux, il n’eut même pas la force de se relever.

"Il est fort comme un cheval… ça lui prend la dose qui va avec…"

L’homme regarda son partenaire de crime^^ et attendit que ce dernier soit prêt avant de prendre un peu mieux Andrew pour le relever. Il était vraiment lourd du coup. Andrew saignait déjà à la tête suite à sa violente chute sur le béton.

"Ça donne presque pas envie de lui mettre un bloc de béton, il va couler d’un coup c’est certain! "
Ils approchèrent Andrew du bord de l’eau, il ne restait qu’à l’envoyer valser dans le fond de la baie. D’où ils étaient, les vagues finiraient par lui faire fracasser le crâne quelque part. Le tour serait jouer.
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La mère (dont j’ai oublié le prénom lol) commençait également à être très inquiète pour son aîné. Ce n’était pas son genre de disparaître comme ça du jour au lendemain et encore moins après une grosse journée au restaurant. Il avait généralement hâte de rentrer chez lui et de se reposer. Habituellement, il parlait soit avec Amélia ou avec Thomas avant de rentrer, et là , il avait coupé court à la conversation en laissant son cellulaire au sol, une chaise à la renverse. C’était loin d’être normal.

"Il m’a souhaité bonne nuit et m’a dit qu’il t’appellerait avant de rentrer..."

Bientôt, ce fut l’horreur. Son cœur de mère se serra plus qu’il ne l’avait jamais fait lorsqu’Amélia parla d’une note de suicide qu’elle venait de trouver. C’était impossible. Et puis, pourquoi aurait-il pris le temps de la faire à l’ordinateur? C’était habituellement un homme d’action et il n’aurait sans doute pas laissé de note, mais probablement qu’elle se trompait. Elle s’empressa d’aller dans sa chambre et commença à s’habiller. Il n’était pas question qu’elle laisse sa belle-fille et sa petite fille seules au restaurant après tout ça.

"Je suis en train de m’habiller ma chérie et j’arrive le plus vite possible. Je vais m’occuper d’appeler Thomas pour qu'il essaie de le retrouver, il le connaît mieux que nous. Ça va aller?"

Admin Messages : 115 Date d'inscription : 28/08/2016

Avec le conducteur, ils étaient trois pour soulever Andrew. Un corp mort de cette grandeur n'était pas si facilement transportable. Habituellement, ils accrochaient le corps à un bloc de ciment mais cette fois-ci, c'était différent. Le client avait demander que le corps soit retrouvable afin de rendre l'hypothèse du suiccide plausible. D'ici quelque jour, le cadavre en putréfaction remontrait à la surface et serait retrouvé tot ou tard.

"Pas besoin de toute façon, le pauvre mec était tellement désespérée qu'il a pas prit le temps de s'assurer de couler! S'il parvient à nager avec autant d'héroïne dans le sang, il est miraculé. Il aura même pas conscience, même son âme ne se rappèlera pas de cette

Au compte de 3, les hommes avaient soulevé Andrew pour l'appuyer contre la rambarde. L'un d'eux lui donna un coût de batte de baseball derrière la tête histoire de s'assurer que s'il ne s'assomait pas au fond du lac, c'était déjà fais.

"Bon, assez traîné, ma femme m'attend!"

Avec l'aide de ses confrères, l'homme fit chavirer Andrew au dessus de la rampe et le laissa tomber dans less flots de l'Hudson river.

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Ophélia regardait sa mère et commençait sérieusement à s'inquiéter, elle savait reconnaître cet air inquiet dans son regard. Elle vint proche d'elle pour se serrer afin de se faire rassurer et aussitôt, Amélia se pencha pour la soulever d'un bras, la tenant contre sa hanche. Elle posa un baiser sur son frond et masqua son inquiétude d'un sourire rassurant. Sa belle mère allait venir les rejoindre mais d'ici là, Amelia allait devoir garder son calme. En fait, elle ne le réalisait pas encore pas encore. Tout ça ne faisait pas vraiment de sens.

"Je sais pas, je restes ici, j'ai Ophelia avec moi... je vais appeler la police!"

O : "La police? Est-ce que je peux parler à Mamie? Papa est où?"

A : "Mamie s'en vient ici ma chérie, tu peux lui dire bye!"

Amelia laissa la petite dire aurevoir à sa grand-mere avant de conclure la conversation. Dès quel raccrocha, elle composa le numero de la police. Montant en haut, elle obligea Ophelia à s'y asseoir et rester là. Elle sortie pour de la salle pour parler avec les policiers.

Invité

"Allez on le lance, il commence à être vachement lourd!"

avait dit le chauffeur. Il en avait assez d'être là et trouvait que les deux autres discutaient un peu trop à son goût. Il voulait rentrer lui aussi. Sa femme l'attendait également. Après le décompte et un bon coup de batte derrière la tête, ils avaient fait chavirer un Andrew inconscient dans l'Hudson River. Ils étaient tous les trois montés dans la voiture et avaient rapidement quitté les lieux.

Andrew avait tombé sur le dos dans l'eau, déjà qu,il était inconscient, il en eut le souffle coupé. Après quelques minutes, deux cyclistes qui passèrent tout près s'arrêtèrent lorsque l'un d'eux voulut prendre une pause pour boire. ce dernier était dos à la rivière alors que l'autre aperçut une silhouette flottant dans l'eau. Il avait "stationné" son vélo et s'était approché du bord pour mieux regarder.

"YA UN CORPS DANS L'EAU! FAUT FAIRE DE QUOI?! 911? JE SAUTES TU?"

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La mère avait terminé de s'habiller, elle se dirigeai maintenant vers l'entrée pour mettre son manteau et ses chaussures pour aller.

"Je fais le plus vite possible ma grande !"

Elle avait dit au revoir à sa belle fille et à sa petite fille qui parlait derrière. Puis, elle avait tenté de rejoindre Thomas en lui envoyant d'abord un message texte pour s'assurer qu'il réponde. #911 Je vais t'appeler RÉPOND 911# Elle composa ensuite le numéro de son fils et attendit qu'il réponde, mais en même temps, elle sortit de la maison et prit la route vers le restaurant. Elle siffla un taxi pour aller plus vite.

Admin Messages : 115 Date d'inscription : 28/08/2016

Les hommes avaient laissé le corps tomber. D'ici moins de quelques secondes, Andrew se noierait sans que personne ne s'en aperçoivent. Il coulerait et reposerait au fond de l'eau glacée pour quelques temps. Si la noyade ne le tuait pas, l'hypothermie s'en occuperait. Ce qu'il n'avait pas prévu, c'était le passage de deux étudiants qui rentraient tard d'une soirée d'étude. L'un d'eux s'arrêta et ne tarda pas à remarquer un objet flottant sur l'eau. L'autre descendit de son vélo, le laissant tomber au sol et se perchant sur la rambarde pour mieux voir.

"Tu es débile! L'eau doit être tellement froide! Tu vas te tuer..."

Il avait sortie son téléphone de sa poche pour appeler les urgences. Il essayait de réfléchir à une façon d'aller aider l'homme mais il allait pas se tuer pour un inconnu non plus. Une voiture de police ne tarda pas arriver aussitôt suivit par un pompier quelques minutes plus tard. Pendant que les deux cyclistes racontaient ce qu'ils venaient de voir, des sauveteurs aller récupérer l'homme qui était dans l'eau. Son vêtement était agripper à une souche d'arbre ce qui l'avait retenu en place tout ce temps l'empêchant de partir à la dérive. En le rapatrient sur la rive, les ambulanciers ne purent constater qu'il était décédé. Du moins, pour l'instant car il souffrait d'une grave hypothermie.

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Thomas reçu le message de sa mère, il allait lui répondre un texte mais n'eut pas le choix de s'excuser pour aller répondre dans un endroit plus calme. Quand il comprit que son frère était en danger, il oublia son rendez-vous et quitta le restaurant. Sans son manteau, il héla le premier taxi et arriva sur les lieux. Deux véhicules de polices étaient déjà sur place, quand il voulu entrer, on lui bloqua le chemin.

"HEY C'EST MON FRÈRE!"

Il bouscula le policier qui le rattrapa et le plaqua dans le mur.

P : "Calme toi et on va te laisser entrer!"

Il pouvait voir Amélia qui parlait avec un policier plus loin. Quand il la vit fondre en larmes, il réalisa que les nouvelles étaient mauvaises.

T : "QU'EST-CE QUI SE PASSE? QU'EST-CE VOUS AVEZ FAITE À MON FRÈRE!"

D'un côté de la ville, les policiers venaient d'annoncer sur les ondes qu'un corps avaient été retrouvé dans la rivière. Rapidement, avec la description d'Amélia, une photo et une brève comparaison avec celle qu'un collègue avait prit de l'homme retrouvé, Andrew avait été identifié. L'annonce brisa Amélia, elle ne pouvait même plus voir ou même entendre Thomas. Le policier parlait, mais au moment où il lui avait dit qu'Andrew était mort, elle avait cessé d'écouté. Il l'avait aider à s'asseoir pour qu'elle ne s'effondre pas au sol. Quand Thomas arriva devant elle, il se pencha et posa ses mains sur ses joues pour qu'elle le regarde.

T : "Qu'est-ce qui s'est passé? Où est Andrew?"

A : "Il s'est tuer... "

Invité

[justify] Le jeune homme avait regardé son ami, ce dernier avait raison, l’eau devait être terriblement froide aujourd’hui. Rapidement les secours étaient arrivés et les deux étudiants regardaient la scène, complètement impuissants. C’était terrible à voir, l’homme semblait mort. Les pompiers sortirent Andrew de l’eau et avec l’aide des autres intervenants, ils installèrent Andrew sur la civière. Il était toujours en vie, mais son pouls était très faible et comme sa respiration était très faible. Ils montèrent la civière dans l’ambulance coupèrent les vêtements de l’homme qui étaient terriblement mouillés.

Ils l’emmitouflèrent après avoir placé les électrodes du défibrillateur sur le torse asséché d’Andrew. Ils devaient faire vite et se rendre à l’hôpital car toutes les minutes comptaient maintenant. Ils stabilisèrent les saignements à la tête et quittèrent rapidement les lieux pour l’hôpital. En chemin, ils durent s’arrêter pour débuter la réanimation car le cœur d’Andrew s’était arrêté. Puis, après quelques minutes ils étaient repartis de plus belle où Andrew fut rapidement pris en charge par les médecins qui l’attendaient.

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La mère des garçons étaient rapidement arrivés au restaurant, passant par les policiers pour entrer. Elle s’était approchée de Thomas qui était arrivé avant elle, puis elle avait senti ses jambes la lâcher en entendant sa belle-fille fondre en larmes. Elle avait trouvé appuie sur quelque chose pour ensuite s’approcher et venir poser la main sur le dos de son fils qui s’énervait. Elle avait besoin de le serrer contre elle, mais elle avait aussi besoin de prendre sa belle-fille et sa petite-fille dans ses bras.

M : "On ne doit pas paniquer, tant qu’on ne le voit pas…. Mon fils n’est pas mort.. c’est impossible…"

Andrew était arrivé à l’hôpital et il était en salle de trauma à l’urgence. Il fallait stabiliser son état, il était intubé et dans le coma. Les médecins avaient aussi comme objectif de le sortir d’hypothermie. Comme il n’avait pas de papier sur lui, les policiers communiquèrent avec la centrale pour savoir si un homme était porté disparu. Un policier, qui était à l’extérieur reçu un appel de la centrale et confirma qu’ils étaient sur les lieux d’une disparition et d’une possible tentative de suicide. Il apprit par le fait même que l’homme était en vie, mais dans un état critique à l’hôpital. Le policier entra donc à l’intérieur du restaurant et s’approcha du groupe.

P : "Je viens vous interrompre, un petit instant. JE vais devoir vous conduire à l’hôpital madame… Votre conjoint a été retrouvé en vie, mais son état est critique."

Admin Messages : 115 Date d'inscription : 28/08/2016

Amélia sentait la panique la prendre d'assaut, quand le policier lui avait dit que le corps d'Andrew avait été retrouvé, elle avait assumé le pire. Thomas n'aidait pas, il arrivait dans toutes ses états. Il ne vit même pas sa mère s'approcher, tellement qu'il sursauta brusquement quand elle toucha son épaule. Il se recula un peu, pour faire de l'espace et prendre une grosse inspiration en essayant d'assimiler ce que sa mère lui disait.

A : "Il a sauté d'un pont, dans la rivière, je comprends pas pourquoi... Ils ont trouvé son corps."

Expliqua Amélia à Thomas et sa mère qui ne savait rien des nouvelles. Elle devait essuyer ses larmes au fur et à mesure, incapable de s'arrêter de pleurer jusqu'au moment où Ophélia apparut de la porte de la cuisine. Aussitôt, Amélia prit une grande inspiration, assécha rapidement des larmes et se leva pour aller cueillir sa petite fille qui venait droit vers elle.

A : "Je t'avais dis de rester dans le bureau ma chérie!"

O : "Mon émission est terminée, pourquoi tu pleures?"

A : "Je ne pleures pas, j'ai coupé des oignons, c'est tout!"

O : "Ah... Mamie est là..."

La petite s'était tortillée et Amélia lui avait redonné sa liberté en la déposant au sol. Tout de suite, Ophélia s'était lancé en direction de sa mamie mais un policier qui venait vers le groupe l'interrompit dans son élan. Elle prit timidement la main de sa mamie et se cacha contre sa cuisse. Tout ça était extrêmement stressant et elle ne croyait pas vraiment les mensonges de sa mère. Le policier disait que sa maman devrait aller avec lui à l'hôpital.

T : "C'est bon, vas-y, on te rejoins tout de suite!"

Amélia prit la décision de prendre Ophélia avec elle. La maman ours en elle était incapable de la laisser avec qui que ce soit d'autres même s'il s'agissait de sa grand-mère. Elle avait fait remettre son manteau à sa puce et elles avaient quitté le restaurant en direction de l'hôpital avec le policier. De leur côté, Thomas et sa mère s'était assuré de fermer le restaurant après le départ des policiers et s'était dirigé à l'hôpital tout de suite après. Une fois là-bas, ils avaient rejoints Amélia dans une salle d'attente.

Invité

La mère, qui ne se sentait pas très bien présentement, tenta de garder son calme et caressa longuement le dos de son fils d’une main et celui de sa belle-fille de l’autre. Elle tentait de garder la tête froide, même si c’était très très difficile. Elle avait les yeux pleins d’eau et ne pouvait pas croire que son aîné ait pu faire un tel geste. Il était heureux malgré les événements des dernières semaines. Elle regarda son plus jeune et lui demanda :

M : "Comment allait ton frère aujourd’hui Thomas?"

Elle essayait par n’importe quel moyen de faire en sorte que cette histoire ait un sens bien qu’elle n’en avait aucun pour le moment. Puis, Ophélia fit son entrée dans la pièce et autant la mère que la grand-mère de cette dernière s’essuyèrent le visage pour faire disparaître une quelconque trace de larmes.

M : "Coucou ma princesse vient voir mamie..."

La grand-mère s’apprêtait à se pencher pour prendre sa petite-fille quand un policier avait fait son entrée lui aussi. Il venait interrompre tout le monde pour apporter une petite lueur d’espoir au sein du groupe. La maman en elle fut très soulagée d’apprendre qu’il était en vie, mais son cœur n’en restait pas moins serré par l’inquiétude de le savoir dans un état critique.

M : "Vas-y ma grande. On ne sera pas loin derrière! "

Le policier l’emmènerait lui-même à l’hôpital alors que d’autres s’installaient déjà dans le restaurant pour faire leur enquête. Le téléphone tombé au sol, la chaise à la renverse, des caméras de surveillances qui faisaient défaut, comment Andrew avait-il pu se rendre jusqu’à l’Hudson River ? À pied c’était trop loin pour le laps de temps, en taxi il y aurait sans doute une trace de son passage.

La mère et son cadet se dirigèrent ensuite vers l’hôpital où ils rejoignirent Amélia et Ophélia dans la salle d’attente. Belle-maman avait pensé prendre du café pour tout le monde en chemin, ils auraient une longue nuit. Le médecin s’approcha bientôt d’eux. Il avait été informé de leur arrivée. Il n’était pas le chirurgien, mais bien l’urgentiste qui l’avait pris en charge.

Dr: "Bonsoir, vous faites parti de la famille de l’homme retrouvé dans la rivière… Désolé de parler ainsi, il n’avait pas de papier, donc pas d’identité. "

M : "Andrew Bennett! "

Dr : "Merci… Donc, monsieur Bennett a dû être monté en urgence au bloc opératoire pour traiter la fracture au niveau du crâne, le neurochirurgien s’occupe de lui en ce moment. Nous aurons besoin de connaître son groupe sanguin pour les transfusions. Il est en grave hypothermie et dans le coma, mais je peux vous garantir que dans une telle condition, il est préférable de le maintenir en hypothermie le temps de la chirurgie"

Admin Messages : 115 Date d'inscription : 28/08/2016

T : "Normal, il allait bien... même qu'il allait mieux qu'il y a quelques semaines!"

Le dernier mois n'avait pas été facile pour son frère mais jamais il ne lui avait semblé être déprimé ou désespéré à ce point. Son couple avait vécu des épreuves difficiles mais tout semblait être rentré dans l'ordre. Thomas ressentait beaucoup de colère en ce moment. Une chance que sa mère était là, sinon, il s'en serait probablement prit autant au policier qu'à Amélia. C'était de sa faute à elle. Elle avait mentit à Andrew, elle lui avait fait mal et il s'était sentit trahi par toute cette histoire de royauté. Elle l'avait forcé à devenir un homme qu'il ne voulait pas être. Pour l'instant, c'était tout ce qu'il trouvait pour s'expliquer le geste de son frère.

Quand Amélia quitta, Thomas alla dans le bureau de son frère. Il trouva les clefs de l'auto rangées à la même place que d'habitude. Comme sa mère et lui n'avaient pas de transport, il se donna la permission d'emprunter le camion de son frère. Très vite, ils rejoignirent Amélia à l'hôpital. Elle faisait les miles pas, la petite Ophélia dans ses bras, tentant probablement de lui faire trouver le sommeil. Dès qu'elle les vu, elle cessa de marcher et vint vers eux.

"Je n'ai pas de nouvelles... ils m'ont dit qu'il était en salle de traumatologie, c'est impossible de le voir!"

Ophélia se redressait la tête, les yeux semi-clos. Elle combattait le sommeil du mieux qu'elle le pouvait. En la voyant ainsi, Thomas tandis ses mains pour l'inviter à passer dans ses bras. À la longue, elle devait être un peu lourde pour le dos de sa maman. Sans rechigner, la petite passa des bras de sa mère à ceux de son oncle. Thomas la serra doucement, la laissant s'appuyer la tête sur son épaule. Amélia prit le café que sa belle-mère lui offrait et ne tarda pas à en prendre une gorgée.

"Merci d'être là, tous les deux..."

Un médecin entra dans la salle d'attente et s'approcha d'eux. Il leur fit part qu'Andrew n'avait pas ses papiers d'identités sur lui lorsqu'il avait été repêché. Habituellement, il gardait toujours son porte-monnaie dans la poche arrière de son jean. Peut-être l'avait-il laissé au restaurant ou bien il avait coulé dans le fond de l'Hudson.

T : "Il est B-, on a le même groupe moi et lui..."

A : "Est-ce qu'il va s'en sortir?"

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M : "Tu le trouvais un peu déprimé il y a quelques semaines?"

Avec elle, il avait toujours été le même, il ne montrait pas ses faiblesses en temps normal et encore moins avec sa mère. Il avait toujours voulu lui montrer qu'il était fort et qu'il était l'homme de la famille comme Thomas et lui n'avait pas connu longtemps leur père. Rapidement, ils s’étaient rendu à l'hôpital. La belle-maman vint serrer sa belle-fille dans ses bras. Elle avait caressé son dos pour la rassurer du mieux qu'elle le pouvait. Puis, le médecin s'Était pointé le bout du nez et leur avait étalé la condition d'Andrew. Maman s'était assise sur la chaise et avait laissé les larmes s'écouler le long de ses joues. Son bébé était en vie, mais il était dans un état grave ce qui doublait les larmes; autant elle était soulagée qu'il ne soit pas mort autant elle était désormais morte d'inquiétude parce qu'il était entre la vie et la mort.

Le médecin nota mentalement le groupe sanguin et rajouta :

"C'est noté, pour ce qui est de votre question, je peux simplement vous répondre que le chirurgien travaille très fort pour que ce soit le cas. Toutefois, je dois vous dire que les prochains jours seront cruciaux et difficile. Votre mari aura besoin de vous tous à ses côtés... Une infirmière viendra vous voir pour prendre les informations nécessaires pour compléter le dossier."

Admin Messages : 115 Date d'inscription : 28/08/2016

Bien que le médecin se voulait réconfortant, son beau discours n'annonçait rien de bon. Il leur disait qu'Andrew ne serait pas sortie d'affaire d'ici plusieurs jours si seulement il passait au travers de ceux-ci. Amélia ne pouvait pas expliquer son incompréhension face à tout ça. C'était si soudain et pourquoi aurait-il décidé ça aussi impulsivement. Ils parlaient au téléphone et tout d'un coup, la ligne avait coupé. Pourquoi cette note alors qu'il devait avoir quitté en presse le restaurant. Les morceaux du casses-têtes ne s'emboitaient pas les uns dans les autres.

"D'accord... merci..."

Fut la seule chose qu'elle trouva à répondre. Elle devait être forte mais elle l'était seulement à cause de la présence d'Ophélia. Elle se demandait comment elle pourrait lui expliquer ça. Elle lui dirait qu'il s'agissait d'un accident et rien d'autre. Elle n'avait pas besoin de savoir que son père avait tenté de s'enlever la vie. L'infirmière venu à eux quelques instants plus tard, Amélia se chargea de remplir toute la paperasse. Ils avaient des assurances mais comme c'était un suicide, elles ne couvriraient aucun des frais reliés à l'incident. Elle pouvait prendre la carte de crédit que son père lui avait donné mais s'était toujours refusé à le faire. De plus, de cette façon, toute sa famille serait instantanément informé de la situation et elle craignait que les médias débarquent.

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Admin Messages : 115 Date d'inscription : 28/08/2016

La nuit avait été longue, au final, Ophélia avait trouvé sommeil dans les bras de sa grand-mère. Pour sa part, Amélia n'était pas parvenue à fermer l'oeil de la nuit. Elle ne se le permettait pas ayant peur de s'endormir et de se réveiller dans le même cauchemars. Au bout d'un moment, Thommas s'était endormit sur sa chaise, les bras croisés sur le thorax. Il ne pouvait plus tenir debout. Finalement, c'est tôt en avant-midi que le médecin vint à leur rencontre à nouveau. Ophélia mangeait un petit yogourt sur sa chaise et n'écouta pas tellement. Amélia lui expliqua qu'elle reviendrait bientôt car elle allait jeter un coup d'oeil sur son papa.

Elle suivit le médecin jusqu'aux soins intensifs où il la guida jusqu'à Andrew. Sur le coup, elle ne le reconnu pas. Il ne se ressemblait pas avec tous les bandages, les blessures et les tubes. Elle était sous le choc et ne réalisait pas que c'était vraiment lui. Elle s'approcha en l'observant avec prudence puis une fois à ses côtés, elle voulu prendre sa main. Elle regarda l'infirmière pour savoir si elle pouvait puis le fit après avoir eut l'autorisation.

"Est-ce qu'il m'entend?"

Elle avait la gorge nouée réalisant petit à petit que c'était bel et bien Andrew.

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Messages : 10 Date d'inscription : 04/02/2017

Rien ne pouvait expliquer cette nuit et la décision aussi soudaine d'Andrew. Il n'avait jamais été le genre d'homme à se morfondre et malgré que leur couple n'allait pas si bien dernièrement, Amélia ne croyait pas qu'il en souffrait à ce point. Comme la préposée lui apporta une chaise, elle s'installa au chevet d'Andrew, serrant sa main dans les siennes. Il était encore froid, tellement qu'il avait l'air mort. Une machine respirait pour lui, son coeur battait lentement, son visage était différent... La vie s'acharnait sur elle pour lui faire regretter d'avoir mentit ou quoi? L'accident de son frère et maintenant son petit ami.

Elle attendit d'être seule avant de parler et même de verser une larme. Elle ne réalisait toujours pas qu'il était vivant. Elle sentait ses mains trembler tellement l'émotion était forte.

"Ophélia t'attendait ... elle peut pas comprendre ce que tu as fais! Tu aurais pu m'en parler, on aurait arranger les choses, ça fait quand même 6 ans qu'on arrive à arranger les choses ensemble... Je t'aimes mais aujourd'hui, je ne te comprends pas du tout. Si tu meurs... "

Elle avait resserré ses doigts autour de la main d'Andrew et fondu en larme pendant quelques minutes. Elle était fatigué et c'était probablement la seule fois où elle pourrait se montrer vulnérable. Une fois à la maison, avec Ophélia, elle devrait être forte et ne pas l'inquiéter.

"Je t'aimes... tu as pas besoin d'être spéciale, d'avoir un titre quelconque tu as juste besoin d'être toi. Je t'aimes avec tout tes défauts, même quand tu me réveilles trop tôt le matin avant de partir travailler, même quand tu fais l'idiot juste pour m'énerver... Ce qui est le plus con là-dedans, c'est que je ne me rappelles même pas ce que je t'ai dis en dernier au téléphone. J'avais juste hâte que tu rentres. Et ce matin, quand tu es parti de la maison, on était même pas debout pour te souhaiter une bonne journée... Je t'ai entendu prendre tes clefs et j'ai préféré rester au lit."

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Andrew était méconnaissable, il avait été violement battu et jeté à l’eau, il avait le teint pâle et le visage enflé et déformé. Il était loin de se réveiller pour le moment. Il était volontairement maintenu dans le coma par les médecins. Il n’eut aucune réaction lorsque Amélia lui prit la main.

L’infirmière était sortie et avait senti que la femme de son patient avait besoin d’être seule avec lui. La mère des garçons (j’ai oublié son nom encore XD) passa une main dans le dos de son plus jeune. Elle était soulagée d’apprendre qu’Andrew avait survécu à l’intervention, mais le pire restait tout de même à venir.

"Toute cette histoire n’a pas de sens… ton frère était de bonne humeur… Il faudra être présent pour Amélia et la petite puce, jusqu’à ce que ton frère aille mieux… je n’ai pas envie de les laisser seules."

Elle posa un baiser sur le front de sa petite fille qui dormait bien contre elle. Elle la berça un peu d’ailleurs par réflexe car elle aimait avoir la puce sur elle.

"Et puis… ton rendez-vous c’était bien? "